SYNDIC

CABINET TERRIER

8 Bis r Rameau, 63000 CLERMONT FERRAND 

  •  Tél : 04 73 93 29 21

 

Syndic de copropriété

Le syndic de copropriété est un véritable chef d’orchestre au sein de la copropriété.
Son activité est réglementée par la loi Hoguet du 2 juillet 1970 sur l’exercice des professions immobilières et par la loi du 10 juillet 1965 sur la copropriété. Depuis le 24 mars 2014, la loi pour un l’Accès au Logement et un Urbanisme Rénové (ALUR) ajoute de nouvelles obligations.

Pour exercer ses missions, le syndic professionnel doit :

  • posséder une carte professionnelle,
  • ouvrir un compte bancaire ou postal séparé au nom de la copropriété (sauf vote contraire de l’assemblée générale des copropriétaires). Si les copropriétaires ont choisir d’élire l’un des leurs, la personne désignée doit obligatoirement ouvrir un compte bancaire séparé au nom du syndicat des copropriétaires.
  • avoir contracté une assurance responsabilité civile professionnelle
  • disposer d’une garantie financière suffisante pour couvrir les fonds de tous les syndicats gérés (110 000 euros minimum)

Le syndic, un organisateur et un médiateur

Son rôle consiste à faire appliquer le règlement de copropriété par l’ensemble des occupants de l’immeuble et à mettre en œuvre les décisions votées par l’assemblée générale des copropriétaires.


Ses missions sont nombreuses :

  • Il prend en charge l’administration et la conservation de l’immeuble ;
  • Il contracte les assurances de l’immeuble, négocie et signe les contrats d’entretien ;
  • Il établit le budget prévisionnel, les comptes du syndicat des copropriétaires et les décomptes individuels de charges de chaque propriétaire ;
  • Il procède au recouvrement des charges auprès de chaque copropriétaire. Il archive tous les documents de la copropriété ;
  • Le syndic est le représentant légal du syndicat de copropriétaires, il le représente notamment devant la justice. 


Chaque année, il doit convoquer une assemblée générale : les décisions sont prises lors de ce rendez-vous annuel qui est l’occasion de réaliser le bilan des actions menées pendant les douze derniers mois et de voter le budget prévisionnel de l’année à venir pour faire fonctionner l’immeuble.

 

Ce qui change avec la loi ALUR


Cette information ne présente qu’une sélection des nouvelles dispositions de la loi ALUR et n’est pas exhaustive. Seul le texte de loi peut vous assurer de disposer de toutes les informations indispensables garantissant la gestion de votre immeuble en copropriété Certaines modifications prévues par la loi seront précisées par décrets.

Pour en savoir plus, renseignez-vous auprès d’un professionnel de l’immobilier FNAIM.
 

Pour les syndics de copropriété

  • Instauration à partir du 1er juillet 2015 d’un contrat type de syndic . Il s’impose  à tous les syndics pour tous les nouveaux contrats et contrats à renouveler à partir de cette date.
  • La rémunération des syndics est déterminée de manière forfaitaire. Ceux-ci peuvent toutefois percevoir une rémunération complémentaire pour des prestations particulières et complémentaires dont la liste est fixée par décret.
  • Les syndics de copropriété sortent de la catégorie « Gestion immobilière » et représentent une catégorie de professionnels à part entière avec une carte professionnelle délivrée (ou renouvelée) par les Chambres de commerce et d’industrie territoriales, au plus tard le 1er juillet 2015. Les syndics de copropriété seront légalement tenus à une obligation de formation professionnelle.
  • Les syndics de copropriété auront une garantie financière sur les fonds détenus au nom et pour le compte des syndicats de copropriété renforcée grâce à de nouvelles obligations qui pèseront sur les organismes qui délivrent cette garantie.
  • Depuis le 1er janvier 2015, les syndics professionnels ont l’obligation de mettre en place un extranet afin que l’ensemble des documents relatifs à la copropriété soit accessible 24h/24, sauf si l’assemblée générale en décide autrement.
  • Le syndic doit établir une fiche synthétique regroupant les données financières et techniques essentielles de chaque copropriété gérée. (en attente de décret).
  • Obligation pour le syndic d’informer les occupants des décisions prises par l’assemblée générale.

D’autres missions pèsent sur le syndic, pour en savoir plus renseignez-vous auprès d’un professionnel de l’immobilier FNAIM.

Pour les copropriétés

Le syndic professionnel ou bénévole doit ouvrir un compte bancaire séparé au nom du syndicat des copropriétaires pour toutes les copropriétés de plus de 15 lots. Pour les copropriétés de 15 lots et moins gérées par un syndic professionnel, l’assemblée générale des copropriétaires peut déroger à cette obligation en faveur d’un compte unique.

  • Obligation d’immatriculation de la copropriété au registre d’immatriculation des copropriétés (entre le 31 décembre 2016 et la fin de l’année 2018 au plus tard, selon la taille des syndicats - en attente de décret ).
  • Obligation pour le syndicat des copropriétaires et-pour les copropriétaires occupants ou non de s’assurer et pour le syndicat de s’assurer en responsabilité civile.
  • Constitution d’un fonds de travaux obligatoire, d’un montant au moins égal à 5% du budget prévisionnel, pour les copropriétés d’au moins 10 lots.

 

Le « syndic bénévole » sera obligatoirement un copropriétaire de l’immeuble.

Dans le cadre de la conservation de l’immeuble et en vue d’élaborer un plan pluriannuel de travaux, les copropriétés à destination partielle ou totale d’habitation pourront décider de faire réaliser un diagnostic technique global (DTG) par un diagnostiqueur compétent.